Chant Vajra des 7 possessions précieuses d'un roi
J’ai voulu protéger mes amis et vaincre mes ennemis ;
Jamais je n’ai pu contenter mes proches
Ni maîtriser mes ennemis.
Désormais, ni amis ni ennemis : c’est agir en sage.
J’ai voulu m’approcher des dieux et chasser les démons ;
Jamais je n’ai pu contenter les dieux
Ni mettre un terme aux démons.
Désormais, ni dieux ni démons : c’est agir en sage.
J’ai voulu poursuivre la vacuité :
Jamais je n’ai pu atteindre les limites de la vue de la vacuité.
Désormais, trancher la racine de l’esprit : c’est agir en sage.
Chez le dernier selon les critères des hommes,
Se sont épanouies les qualités selon les critères des dieux.
Ne pas être attentif au sens juste,
C’est se disperser dans la recherche des richesses illusoires du négoce.
Ne pas être attentif à ce qui est bénéfique pour l’esprit,
C’est s’égarer dans la poursuite de la vaine rhétorique.
Ne pas vivre humblement,
C’est être fat comme les soi-disant grand.
Ne pas errer comme un mendiant sans but,
C’est commettre l’erreur de détruire les foumilières de la vallée déserte,
En pensant bâtir à la place une maison.
Ne pas patiquer la méditation solitaire,
C’est s’agiter pour devenir le chef des masses.
L’usage du corps humain, libre et bien doté,
Se gaspille dans des actions dénuées de sens.
Le joyau précieux de l’esprit
Se perd sil sombre dans la boue du cycle des existences
.Le nectar des instructions du maître
S’évapore sous l’effet des distractions.
Le clair flambeau de la non-dualité
S’éteint dans la tempête des pensées.
Le grand bonheur de la conduite impartiale
Périt, écrasé par les démons des huit soucis de ce monde.
Le champ pur des vainqueurs, ton propre corps,
Disparaît s’il s’adonne aux activités ordinaires.
Dans le bien-être qu’éprouve le pratiquant,
Les apparences des six sens deviennent ses compagnes.
Depuis que je ne crains ni le cycle des existences ni sa transcendance,
Je sais que mon propre esprit est roi.
Ce roi, l’esprit réalisé,
Détient lui aussi les sept possessions précieuses.
Je n’ai pas poursuivi la vaine rhétorique,
C’est le sens profond qui m’a inspiré.
La certitude a surgi du fond de mon esprit,
C’est le meilleur conseil du ministre.
Le maître saint a lui-même exprimé les instructions profondes.
” Abandonne tes idées fausses sur les tantras et les transmissions
Dans la lignée des enfants du noble Naropa ! ” m’a-t-il dit.
J’ai donc recueilli l’essentiel des enseignements
Et j’ai tranché la racine du cycle des existences et de sa transcendance.
L’ignorance s’est évanouie dans le non-né,
Le sublime cheval a porté les cinq poisons jusqu’à l’espace absolu.
Puisque les projets qui occupent tant de personnes
Ne se chiffrent qu’en distractions, je reste en retraite.
Sur la base des phases de création et d’achèvement,
J’affirme la créativité de mon esprit.
Comme un jeune garouda qui s’élance dans l’espace,
Où que j’aille, là est la roue précieuse.
Les apparences perçues par les six sens ont soudain disparu
Et je me tiens content.
Posséder des choses ne m’enchante pas.
Les louanges et les critiques ne m’apportent ni plaisir ni déplaisir.
Même devant les prodiges manifestés par le Seigneur de la Mort,
Je n’éprouve pas de crainte, sachant que ce sont mes propres projections.
La nature de l’esprit n’est altérée ni par la pérennité ni par la fugacité :
Je ne crains ni de naître ni de mourir.
N’est-ce pas là le précieux général qui vainc les pensées fausses ?
Pour le méditant qui a atteint cette réalisation,
Dans la pureté originelle de l’esprit,
Les apparences qui s’élèvent deviennent le maître.
Elles sont pareilles au précieux éléphant qui transporte les armées.
Sans activité mentale, colère et désir s’estompent.
Un oiseau vole sans support dans l’espace.
Les manifestations des six sens sont fugitives ;
Sans attachement, elles se métamorphosent en compagnes.
Elles offrent un spectacle sans fin,
Ornement splendide de la précieuse reine.
Pour le méditant qui a atteint cette réalisation,
Comme le ciel qui pénétre tout,
Sans mesure est la maison de l’esprit.
Comme l’azur impossible à saisir,
Sans mesure est la porte de la claire lumière.
Puisque l’espace et la sagesse sont inséparables,
Sans mesure est la continuité des trois Corps.
Ainsi, le soleil, sans effort,
Rayonne sans choisir son lieu.
Ce précieux joyau exauce besoins, souhaits et espoirs.
Ces richesses sublimes, les sept précieuses possessions,
Sont les ornements somptueux du méditant.
Nous pouvons être séparés du corps, mais non point d’elles.
Je les considère comme notre richesse sacrée.
Je n’ai aucune raison de vouloir les biens des rois,
Je n’éprouve aucun plaisir à la rhétorique des érudits.
Sur ma vie, je ne plaisante pas !
J’ai voulu protéger mes amis et vaincre mes ennemis ;
Jamais je n’ai pu contenter mes proches
Ni maîtriser mes ennemis.
Désormais, ni amis ni ennemis : c’est agir en sage.
J’ai voulu m’approcher des dieux et chasser les démons ;
Jamais je n’ai pu contenter les dieux
Ni mettre un terme aux démons.
Désormais, ni dieux ni démons : c’est agir en sage.
J’ai voulu poursuivre la vacuité :
Jamais je n’ai pu atteindre les limites de la vue de la vacuité.
Désormais, trancher la racine de l’esprit : c’est agir en sage.
Chez le dernier selon les critères des hommes,
Se sont épanouies les qualités selon les critères des dieux.
Ne pas être attentif au sens juste,
C’est se disperser dans la recherche des richesses illusoires du négoce.
Ne pas être attentif à ce qui est bénéfique pour l’esprit,
C’est s’égarer dans la poursuite de la vaine rhétorique.
Ne pas vivre humblement,
C’est être fat comme les soi-disant grand.
Ne pas errer comme un mendiant sans but,
C’est commettre l’erreur de détruire les foumilières de la vallée déserte,
En pensant bâtir à la place une maison.
Ne pas patiquer la méditation solitaire,
C’est s’agiter pour devenir le chef des masses.
L’usage du corps humain, libre et bien doté,
Se gaspille dans des actions dénuées de sens.
Le joyau précieux de l’esprit
Se perd sil sombre dans la boue du cycle des existences
.Le nectar des instructions du maître
S’évapore sous l’effet des distractions.
Le clair flambeau de la non-dualité
S’éteint dans la tempête des pensées.
Le grand bonheur de la conduite impartiale
Périt, écrasé par les démons des huit soucis de ce monde.
Le champ pur des vainqueurs, ton propre corps,
Disparaît s’il s’adonne aux activités ordinaires.
Dans le bien-être qu’éprouve le pratiquant,
Les apparences des six sens deviennent ses compagnes.
Depuis que je ne crains ni le cycle des existences ni sa transcendance,
Je sais que mon propre esprit est roi.
Ce roi, l’esprit réalisé,
Détient lui aussi les sept possessions précieuses.
Je n’ai pas poursuivi la vaine rhétorique,
C’est le sens profond qui m’a inspiré.
La certitude a surgi du fond de mon esprit,
C’est le meilleur conseil du ministre.
Le maître saint a lui-même exprimé les instructions profondes.
” Abandonne tes idées fausses sur les tantras et les transmissions
Dans la lignée des enfants du noble Naropa ! ” m’a-t-il dit.
J’ai donc recueilli l’essentiel des enseignements
Et j’ai tranché la racine du cycle des existences et de sa transcendance.
L’ignorance s’est évanouie dans le non-né,
Le sublime cheval a porté les cinq poisons jusqu’à l’espace absolu.
Puisque les projets qui occupent tant de personnes
Ne se chiffrent qu’en distractions, je reste en retraite.
Sur la base des phases de création et d’achèvement,
J’affirme la créativité de mon esprit.
Comme un jeune garouda qui s’élance dans l’espace,
Où que j’aille, là est la roue précieuse.
Les apparences perçues par les six sens ont soudain disparu
Et je me tiens content.
Posséder des choses ne m’enchante pas.
Les louanges et les critiques ne m’apportent ni plaisir ni déplaisir.
Même devant les prodiges manifestés par le Seigneur de la Mort,
Je n’éprouve pas de crainte, sachant que ce sont mes propres projections.
La nature de l’esprit n’est altérée ni par la pérennité ni par la fugacité :
Je ne crains ni de naître ni de mourir.
N’est-ce pas là le précieux général qui vainc les pensées fausses ?
Pour le méditant qui a atteint cette réalisation,
Dans la pureté originelle de l’esprit,
Les apparences qui s’élèvent deviennent le maître.
Elles sont pareilles au précieux éléphant qui transporte les armées.
Sans activité mentale, colère et désir s’estompent.
Un oiseau vole sans support dans l’espace.
Les manifestations des six sens sont fugitives ;
Sans attachement, elles se métamorphosent en compagnes.
Elles offrent un spectacle sans fin,
Ornement splendide de la précieuse reine.
Pour le méditant qui a atteint cette réalisation,
Comme le ciel qui pénétre tout,
Sans mesure est la maison de l’esprit.
Comme l’azur impossible à saisir,
Sans mesure est la porte de la claire lumière.
Puisque l’espace et la sagesse sont inséparables,
Sans mesure est la continuité des trois Corps.
Ainsi, le soleil, sans effort,
Rayonne sans choisir son lieu.
Ce précieux joyau exauce besoins, souhaits et espoirs.
Ces richesses sublimes, les sept précieuses possessions,
Sont les ornements somptueux du méditant.
Nous pouvons être séparés du corps, mais non point d’elles.
Je les considère comme notre richesse sacrée.
Je n’ai aucune raison de vouloir les biens des rois,
Je n’éprouve aucun plaisir à la rhétorique des érudits.
Sur ma vie, je ne plaisante pas !