La tradition
Se relier à la tradition
Plus qu’une tradition tibétaine, une tradition familiale : Au Tibet, le père de Rinpoché, général dans l’armée tibétaine et disciple d’un très grand maître, promis à celui ci de préserver la vie des animaux sur l’ensemble de ses propriétés. Rinpoché le remercia en lui disant qu’aucun autre présent n’aurait pu lui plaire davantage. étant dans l’administration tibétaine, il possédait de très grands domaines dans la région de Lhoka qui lui avaient été attribué comme rétribution pour ses services. A partir du jour de son engagement auprès de son maître, plus aucun animal de ses immenses troupeaux (yak, moutons et vaches) ne fut abattu.
Une tradition aux monastères de Rinpoché
Les deux monastères de Rinpoché sont situés à l’écart des habitations, sur le flan de la montagne de Gompo Ri (montagne du protecteur) à plus de 4000m d’altitude. Avant l’arrivée des chinois au Tibet, une épaisse forêt recouvrait la montagne et abritait de nombreux animaux : lièvres, marmottes, daims musqués, lhadja gommo, renard et le fameux léopard des neiges. Rinpoché se souviens également des très nombreux oiseaux qui peuplaient la montagne et dont les chants étaient entendu dans le monastère. Le gouvernement tibétain avait déclaré toute la région zone protégée et la chasse n’était pas autorisée. Moines, ermites et animaux vivaient en bonne intelligence et aucun accident n’était à déplorer.
Le prédécesseur de Rinpoché, le très précieux maître, Jampa Yéshé, avait choisi de faire des domaines appartenant au monastère un sanctuaire pour les animaux. Le monastère possédait des troupeaux de yak, moutons et chèvres. Mais aucun de ces animaux n’étaient abattus. Leur vie s’écoulait paisiblement jusqu’à sa fin naturelle. Plus encore, l’intendant avait pour mission de se rendre régulièrement dans les faubourgs de Lhasa pour acheter auprès des bouchers les animaux sur le point d’être abattus. Il les ramenait ensuite à monastère pour rejoindre les autres troupeaux.
Pratique de libération des animaux
Dès que cela est possible le Vénérable Rinpoché s’adonne à la pratique de libération des animaux. L’objectif est de sauver la vie d’animaux sur le point d’être tué. Régulièrement les associations de La Rochelle,Paris-Cergy, Marseille, La Ciotat et Narbonne organisent des pratiques. Si vous souhaitez participer, merci de les contacter directement.
Comment se déroule la pratique ?
Dans un premier temps, les associations récoltent des dons, puis le jour dit, les animaux sont achetés vivants chez le poissonnier ou dans tout autre lieu. Rinpoché récite des prières, soutras et mantras, il les bénit à l’aide de substances précieuses. Les participants les entraînent dans de nombreuses choras autour de représentations du corps de la parole et de l’esprit des Bouddhas. Une fois leur continuum mental imprégné de ces bénédictions, ils sont relâchés dans leur milieu naturel et Rinpoché récite des prières afin que lorsqu’ils quitteront cette vie, ces animaux puissent connaître une renaissance dans la terre pure de Chenrezi. Ces pratiques sont très bénéfiques pour ceux qui s’y appliquent dans la mesure ou ils permettent de sauver des êtres d’une mort certaine et leur permet également de rentrer en contact avec le précieux Dharma.